Le Conseil supérieur de la magistrature - Tome II
Encore insuffisantes, les compétences du Conseil supérieur de la magistrature lui permettent néanmoins de médiatiser les décisions relatives à la carrière des magistrats et de certains juges non-professionnels, tout en refusant l’autogouvernement du corps judiciaire. Il appartenait en effet au Constituant de ne pas tomber dans cet écueil d’une organisation d’un pouvoir de l’Etat frappée d’une forme de circularité, fondée sur l’autoréférence et autorisant l’autoreproduction.
Institué aux confins des pouvoirs, puisque chacun d’entre eux a un rôle dans la garantie du principe d’impartialité, le Conseil supérieur de la magistrature est devenu la clef de voûte de l’autorité judiciaire.
Éditeur : | Editions Le Manuscrit | Langue : | français |
---|---|---|---|
Genre : | Littérature | Sortie : | 14 août 2006 |
Sous-genre : | Divers | Collection : | Essais et Documents |
Biographie
Michaël Balandier
Docteur en droit, Michaël BALANDIER a soutenu le 11 décembre 2004 une thèse sur "Le Conseil supérieur de la magistrature – De la révision constitutionnelle du 27 juillet 1993 aux enjeux actuels". Il conduit parallèlement des recherches sur la laïcité, le pluralisme et la construction européenne, thèmes qui, comme les réflexions sur le pouvoir juridictionnel, permettent de mettre en lumière des évolutions majeures de notre société. Il est actuellement formateur et consultant en droit public dans le champ du secteur social et médico-social.